Couteau de chef japonais artisanal Masakage Kumo 27cm damas 63 couches

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Les couteaux japonais Masakage Kumo sont des modèles artisanaux, créés par le maitre forgeron Katsushige Anryu san puis par Takumi Ikeda. Ils œuvrent au sein du Village Coutelier de Takefu (Takefu Knife Village), qui concentre beaucoup de forgerons travaillant de manière traditionnelle. Réunis dans un même lieu, ils peuvent mélanger leur savoir-faire. C'est pourquoi c'est une zone de prédilection pour les apprentis forgerons, qui peuvent être pris en charge par un maître qui va leur apprendre toutes les étapes de fabrication du couteau !

Katsushige Anryu san (que l'on peut voir sur la photo ci-dessus à gauche) forge des couteaux depuis plus de 50 ans. Il commence son apprentissage dans les années 60, auprès de son père forgeron, pour faire perdurer la tradition familiale (Katsushige Anryu représente actuellement la 4ème génération de forgeron de la famille).

Katsushige possédait sa propre marque de couteaux mais au moment de prendre sa retraite, il n'a pas d'idées à qui la léguer. N'ayant eu que des filles et voulant repsecter la tradition japonaise selon laquelle il devrait transmettre sa forge à son fils ainé, il se tourne vers son neveu : Takumi Ikeda (sur la photo ci-dessus à droite).

Ikeda san va suivre une longue formation auprès de son oncle dès le début des années 2000 qui va durer, en tout, une quinzaine d'années. C'est au cours de son apprentissage qu'il va apprendre les techniques les plus minutieuses pour forger des couteaux. C'est finalement en 2021 qu'il va reprendre les rênes de la forge, et c'est fort de cette expérience hors du commun que ce forgeron traditionnel vous propose désormais des couteaux d'exception, qui raviront le plus intransigeant des cuisiniers.

Le couteau de chef Masakage Kumo 27cm vous permet de découper plusieurs familles d'aliments. C'est un couteau à tout faire, idéal pour les pièces imposantes, comme les grands morceaux de viande, les gros légumes...

La lame :

Sa lame forgée possède un noyau en acier japonais VG10, un alliage très apprécié des forgerons en raison de ces nombreux avantages. Le VG10 comporte par exemple 1% de carbone, ce qui lui permet d'atteindre une dureté Rockwell d'environ 60/61 HRC. On a donc un fil rigide, et ce dernier peut supporter un aiguisage plus poussé, synonyme au final de tranchant rasoir.

Le VG10 a également la capacité de garder son tranchant plus longtemps, vous espacez donc les séances d'aiguisage. Enfin, en raison de son taux de chrome important, il est également plus résistant à la corrosion que les autres aciers concentrés en carbone.

Le noyau en VG10 est ensuite entouré de plusieurs couches d'aciers plus doux qui se superposent : on appelle cela le damas. Le couteau Masakage Kumo présente un damas à 63 couches (31 couches repliées en 2 sur le noyau + ce dernier qui est comptabilisé dans le calcul).

Pour créer de telles nuances,  Takumi Ikeda a utilisé un acier inoxydable et un acier au nickel. C'est la variation des aciers qui crée les vagues uniques ondulant sur la surface de coupe. L'acier inoxydable a l'avantage d'augmenter la résistance à la corrosion de l'acier, tandis que l'acier au nickel va lui donner une meilleure résistance mécanique. Le contraste de couleur apporte beaucoup d'originalité au couteau. On peut d'ailleurs également voir le mélange des aciers sur le dos du couteau.

A savoir que Kumo signifie "nuage" en japonais, et cette gamme porte bien son nom car les motifs aléatoires du damas font penser à une formation de nuages qui se mêlent au gré du vent, juste avant l'orage.

La marque a été gravée sur la surface de coupe, pour toujours plus d'authenticité. Elle s'intègre très bien aux différents coloris du damas et reste discrète.

Le manche :

Le manche est fabriqué en Sandalwood, un bois à grains fins agréable et léger. Sa forme octogonale vient épouser votre paume, vous l'avez ainsi bien en main, que vous soyez droitier ou gaucher.

Une mitre en Pakkawood noir (un matériau composite antibactérien résistant à l'humidité) vient faire le lien entre la lame et le manche. La jonction entre la lame et la mitre est comblée par une pâte à bois qui rend le tout étanche, et empêche les petits déchets et l'eau des nettoyages de pénétrer à l'intérieur du manche.

Général :

Le couteau s'entretient à la main. Vous pouvez utiliser un savon doux et le passer sous l'eau tiède, sans utiliser d'éponge abrasive. Il faut ensuite l'essuyer avec un chiffon doux, afin d'effacer toutes les traces d'humidité de la lame et du manche en bois. Il est livré dans une boite bleue sobre et traditionnelle.

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