Couteau nakiri japonais Tsunehisa SLD Damas bois de rose 16,5cm

Ce couteau Nakiri Tsunehisa SLD Damas 16,5cm est fabriqué à partir de matériaux haut de gamme, et il pourra vous accompagner durablement, pour un travail toujours agréable en cuisine.

Avec sa lame rectangulaire assez haute, il vous permet de découper avec précision les légumes. Le geste est rapide et sûr, et vous obtenez des tranches homogènes en quelques secondes. Une fois la découpe terminée, vous pouvez également vous servir du plat de la lame pour délicatement déplacer les éléments coupés dans un autre contenant (par exemple de la planche à découper à la poêle pour la cuisson). Le couteau Nakiri est un couteau typiquement japonais, et tous les chefs nippons s'en servent.

Caractéristiques techniques du couteau :

Si l'on décompose la lame, on peut voir qu'elle possède un noyau en acier japonais SLD, produit par les aciéries Hitachi (dont la réputation n'est plus à faire au Japon).

Au départ, il s'agit de l'alliage SKD11, un acier standard mais très dur utilisé par exemple au sein des machines qui estampillent les pièces de métal. Il est apprécié pour ce genre de tâches difficiles car il ne s'effrite pas facilement, même avec une pression régulière.

Hitachi décide donc de modifier ce SKD11 pour l'optimiser et l'adapter au monde de la cuisine. Sa composition a donc été modifiée pour obtenir un taux de carbone variant entre 1,4 et 1,6%, ce qui est très élevé comparé à la moyenne occidentale se situant à 0,5%. L'impact est le suivant : le couteau présente un fil de coupe bien rigide, ce qui lui permet de garder son tranchant beaucoup plus longtemps. Cette rigidité permet aussi de lui faire endurer une finition rasoir, que vous pouvez réaliser lorsque vous allez l'aiguiser.

Ajoutons que l'alliage présente entre 11 et 13% de chrome, et on dit qu'à partir de 13% de ce composant précis, un acier est considéré comme "inoxydable". Ici, on ne vas pas jusqu'à parler d'acier inoxydable pur, mais on peut tout de même dire qu'il s'agit d'un acier assez résistant à l'oxydation, compte tenu de son fort taux de carbone (qui lui est oxydable).

Par la suite, ce noyau en SLD est entouré d'une multitude d'aciers plus doux qui viennent s'entremêler. C'est ce qui crée le damas, dont les motifs sont uniques sur chaque pièce.

Au delà d'un vrai caractère esthétique, le damas permet d'équilibrer la rigidité du noyau, pour apporter une légère souplesse à la lame (elle ne devient pas flexible à proprement parler, mais elle est plus résistante au devant des chocs).

Au final, les performances de coupe de la lame de ce couteau se rapprochent de celles d'un couteau en Aogami Super (l'un des meilleurs aciers proposés), tout en étant un peu plus résistant à la corrosion.

Le manche du couteau est conçu en bois de rose, une essence dure et esthétique. Son grain reste fin et sa couleur varie dans des teintes chaudes. Les veines que vous voyez sont uniques sur chaque couteau. Sa forme octogonale permet une saisie agréable (usage ambidextre). Aussi, il reste léger, pour faciliter l'usage sur la durée.

Par la suite, une mitre en Pakkawood clair vient faire le lien entre la lame et le bois. Le Pakkawood ou bois de Pakka est un matériau composite robuste, que l'on rencontre d'ailleurs souvent en cuisine. Il est considéré comme antibactérien et il tient bien face aux variations de température, ainsi que face à l'humidité. Son coloris clair contraste parfaitement avec le bois chaud et la lame damassée.

Enfin, de la pâte à bois vient combler l'interstice entre la lame et le manche, pour éviter que du liquide ou des déchets ne viennent s'infiltrer à l'intérieur.

Entretien :

Lavez le couteau à la main (le lave-vaisselle est interdit, tout comme le faire tremper dans l'évier) et essuyez le avec un chiffon doux juste après pour un entretien complet. Cela permettra de le conserver durablement, car même s'il présente un bon taux de chrome, il est tout de même fortement enrichi en carbone (qui lui est oxydable). Il est d'ailleurs possible que le fil se colore au fur et à mesure des usages, et c'est tout à fait normal, le carbone réagissant à l'acidité des aliments coupés ou au taux d'humidité de l'air.

Quelques mots sur l'équipe :

On le sait tous, le Japon est un pays de tradition, et beaucoup de forgerons utilisent encore des méthodes de fabrication se basant sur les anciennes techniques des forgerons d'épées Samouraï. Les couteaux japonais Tsunehisa y sont fabriqués par une petite équipe d'experts qualifiés.

Notez que le fabricant met l'accent sur l'efficacité du tranchant de ses lames. Il vous permet d'apprécier l'expertise nippone tout en bénéficiant d'un design authentique, mais qui reste intemporel, et peut convenir à tous les cuisiniers. Les professionnels et les amateurs passionnés seront ravis des performances proposées par les couteaux de la marque.

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