Le couteau coup de coeur de Emma : Kei Kobayashi | Backstage

Emma est la première à avoir intégré l'équipe, c'était en 2014. Sa mission ? Rédiger de belles fiches produits avec un maximum de détails pour que vous visualisiez le couteau comme si vous l'aviez entre les mains, tout en restant derrière votre écran. Son couteau préféré, c'est le couteau de chef japonais artisanal Kei Kobayashi SG2, et on va bientôt savoir pourquoi !

Emma, pourquoi avoir choisi ce couteau ?

J’adore les couteaux japonais, je les trouve vraiment hors du commun. Nous en avons beaucoup sur le site, mais celui-ci m’a vraiment beaucoup plus visuellement, et au niveau de la performance. En fait c’est un coup de cœur, ça ne s’explique pas vraiment :)

Pour découper quels aliments l’utilises-tu ?

Je l’utilise un peu sur tout. Je peux par exemple m’en servir pour réaliser une julienne de légumes, découper mes betteraves, mes champignons…Il me sert aussi à ciseler les herbes. En fait je ne m’interdis pas grand-chose, à part bien sûr les aliments trop durs, comme les os, ou les surgelés.

Quelle est LA caractéristique technique la plus importante pour toi ? Pourquoi ?

Le fait qu’il garde son tranchant durablement. Je ne suis pas la personne la plus organisée en cuisine, et si je dois en plus aiguiser mon couteau car je me rends compte qu’il ne coupe rien, ça m’énerve ! Là, je sais que même si je l’utilise beaucoup et que je ne l’aiguise pas souvent, il sera efficace quand j’aurai besoin. Un vrai point fort, surtout quand on est pressé et qu’on n’aime pas forcément aiguiser :)

Quels sont les avantages de ce couteau ?

Son design : je l’adore, il est simple et efficace. Intemporel.

Son efficacité : rien ne lui résiste.

Le fait qu’il ait l’arrête supérieure polie. Je trouve ça vraiment ingénieux ! Même si vos doigts traînent dessus lors des découpes, vous ne vous blessez pas, et ce n’est pas inconfortable. C’est simple mais très appréciable.

Autre point fort qui peut prêter à sourire : je suis gauchère, et nous les gauchers, nous savons que tout n’est pas adapté à notre main ! Ce couteau dispose d’un manche à 7 faces, il convient donc à tout le monde, en plus d’être original (on voit peu de manche comme cela).

Il est aussi très léger, malgré le fait qu’il en impose. C’est très pratique, car je ne suis pas forcément toujours très habile avec une lame ! La légèreté est donc un atout très important pour moi.

Et les inconvénients ?

Déjà, je dirais son prix (mais bon quand on voit les matériaux utilisés et le savoir-faire mis en œuvre, on comprend pourquoi). Ensuite, le fait qu’il faille le laver à la main. Forcément, on doit y faire un peu plus attention, donc on peut dire que c’est toujours plus contraignant que de le poser dans le lave-vaisselle et ne plus s’en soucier !

Dis nous-en un peu plus sur l’aiguisage de ce genre de couteau. De quoi a-ton besoin ?

Il faut utiliser une pierre, avec des grains fins, voir très fins. Vu la dureté de l’acier et la composition de son alliage, il faut pouvoir polir proprement la surface de coupe, pour en dévoiler toute l’efficacité. 

Le design d’un couteau est-il important pour toi ?

Je dirais oui, mais ce n’est pas forcément toujours le cas (mode relou activé). J’apprécie vraiment les couteaux originaux, le damas, les beaux bois, mais cela ne va pas m’empêcher d’utiliser des couteaux moins esthétiques, qui restent fonctionnels.

Qu'est ce qui t'a fait craquer pour ce couteau et pas un autre ?

Au départ je l’avoue, c’est parce que je le trouve vraiment trop beau ! Le contraste entre la lame et le manche est fou : les reflets sont incroyables et j’ai parfois l’impression qu’il émet lui-même de la lumière ! Pourtant, nous avons une multitude de couteaux japonais, tous plus beaux les uns que les autres (avec du damas, des bois exotiques…), mais celui-ci m’a vraiment tapé dans l’œil. Et puis, l’aura des couteaux japonais m’a toujours fascinée, j’aime l’histoire de ces forgerons, et leur façon de travailler. Je suis impressionnée par leur savoir-faire et toute la culture qui en découle !

As-tu une anecdote drôle à nous raconter ?

C’est moins drôle pour ma main, mais le jour où nous avons dû faire la photo pour l’article, je me suis coupée avec le couteau (d’où le superbe pansement rose sur la photo). Un sacrifice qui vous montre à quel point il coupe (ou à quel point je suis maladroite, ou les deux, à vous de choisir…).

Retrouvez tous nos couteaux japonais artisanaux !

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