Couteau sujihiki japonais 24cm Sakai Takayuki Damascus Western 33 couches

Sakai Takayuki bénéficie d'un savoir-faire ancestral

L'entreprise japonaise Sakai Takayuki a été fondée dans les années 50, à Sakai, ville dont elle tient son nom. Sakai est réputée comme étant un haut lieu de la coutellerie au Japon : c'est en effet ici que les forgerons d'antan fabriquaient les katana pour les samouraï. Sakai Takayuki a hérité de ce savoir-faire ancestral car les techniques des forgerons se sont transmises de génération en génération.

Sakai Takayuki profite de ce savoir-faire qu'elle allie à des visuels modernes pour vous proposer des couteaux japonais de qualité. Avec son expertise datant d'il y a plus de 60 ans, la marque conçoit des couteaux qui conviennent au plus grand nombre, particuliers comme chefs.

Un couteau sujihiki à la lame damassée

Ce sujihiki 24cm Damascus Western est doté d'une lame damassée, ce qui signifie qu'elle a un cœur fait dans un alliage rigide recouvert de plusieurs couches alternées d'acier plus doux. Des ondulations uniques se forment à la surface de la lame qui fait preuve de beaucoup de caractère.

Le damas n'a pas seulement un aspect esthétique car il permet d'apporter à la lame un bon équilibre. Le cœur de cette lame a été réalisé en acier VG10, un acier japonais enrichi en carbone à hauteur de 1% qui a été durci à la glace. Le carbone est l'élément qui assure la dureté d'un alliage et, couplé au durcissement à la glace, il offre à l'acier VG10 une dureté de 60 HRC sur l'échelle de Rockwell.

Grâce à ces caractéristiques, l'acier vous assure une lame dont le tranchant est marqué et durable qui ne nécessite pas de séances d'aiguisage régulières.

L'alliage contient aussi environ 15% de chrome, l'élément qui lui permet de résister face à la corrosion. Notez toutefois qu'en raison de son fort taux de carbone, l'alliage nécessite un entretien soigné pour empêcher à la lame de s'oxyder.

Ce cœur en VG10 est ensuite recouvert de 33 couches alternées d'acier plus doux : c'est ainsi que la lame est damassée. Cela vient équilibrer la rigidité du cœur de la lame en lui apportant de la souplesse. La lame ne devient pas flexible, on parle plutôt d'une souplesse d'usage dans le sens où elle résiste mieux aux chocs rencontrés lors des découpes, et donc à la casse. Un acier rigide a tendance à se casser plus facilement car il manque de souplesse : le damasquinage vient remédier à cela en compensant sa dureté.

Le haut de la lame affiche un superbe martelage qui vient contraster avec les couches du damas. En plus de renforcer le caractère de votre lame, le martelage a un aspect pratique car il fonctionne à la manière d'alvéoles : il est anti-adhérent et empêche donc à vos aliments de rester collés à la lame.

Le bois d'acajou pour le manche du couteau

Votre couteau à trancher japonais arbore un magnifique manche en acajou espagnol, un bois connu pour sa durabilité et qui se reconnaît facilement par sa teinte brune légèrement rougeoyante. Le bois étant une matière vivante, son veinage est unique sur chaque pièce. L'acajou est une essence légère qui résiste bien face aux chocs. Une lasure transparente se trouve sur le bois pour le protéger.

La manche a une forme occidentale qui vous assure une excellente préhension. Vous pouvez en effet voir au niveau inférieur du talon un repose-doigt qui trouve toute son utilité lors des découpes, notamment lorsqu'elles sont prolongées.

Le manche est fixé à la lame pleine soie grâce à 3 rivets en acier inoxydable pour vous offrir un couteau fiable et robuste. La mitre est elle aussi en acier inoxydable et fait le lien entre la lame et le manche.

Le couteau nécessite un nettoyage manuel en excluant totalement le lave-vaisselle et la trempe dans l'évier. Ne mouillez pas le manche lors des lavages et utilisez un savon doux et une éponge non abrasive. Dès que vous avez lavé votre couteau, vous pouvez le sécher immédiatement afin de le ranger parfaitement sec dans un endroit dépourvu d'humidité.

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