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Nouveau client ?Un superbe couteau traditionnel pour la découpe de poisson
Lame biseautée damassée 27cm - 15 couches d'acier qui se superposent
Cœur en acier japonais Aogami 2 enrichi à environ 1,2% de carbone
Très bonne rétention du tranchant - Dureté Rockwell à 62 HRC
Manche en ébène, forme octogonale - Virole + culot en corne noire
Touche d'originalité avec 3 liserés brillants qui contrastent
Affûté à la main sur une pierre à aiguiser, directement par le forgeron
Fabriqué par le jeune forgeron Naoki Mazaki san à Sanjo, Japon
Couteau au carbone, entretien spécifique (voir ci-dessous)
1 199,00 €
Indisponible
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Nous sommes heureux de vous présenter le couteau sakimaru artisanal forgé par Naoki Mazaki san ! Ce forgeron japonais travaille dans son propre atelier, seul, dans la province de Niigata au Japon. Il dispose d'ailleurs d'une histoire insolite qui mérite d'être racontée : alors qu'il est jeune et ne sachant pas vraiment quel métier exercer, il se décide à faire le tour du Japon, sur sa moto, pour trouver sa voie ! Lorsqu'il s'arrête à Sanjo dans la province de Niigata, il reste fasciné par le travail des forgerons de la zone et décide alors d'en devenir un. Il réalise son apprentissage auprès de la marque Yoshikane durant 5 années, et décide de se lancer à son compte, dans un atelier plus traditionnel. Il forge désormais ses propres couteaux dans son atelier et aime particulièrement travailler le Shirogami 2 et l'Aogami, sur lesquels il aime laisser une finition traditionnelle, pour un côté plus rustique.
Le forgeron étant réputé, le délai moyen pour obtenir un couteau chez lui est de 2 ans ! On comprend donc combien son savoir-faire est apprécié.
Ce modèle particulier au look très traditionnel est fait pour la découpe du poisson. Il sert par exemple sur les grosses pièces de thon. Sa lame fine particulièrement tranchante s'insère facilement dans la chair, sans l'abîmer, pour réaliser de très belles tranches ou de beaux morceaux. Du fait de sa longueur, la lame vous permet d'être à l'aise sur les pièces de grande taille.
Sa lame est biseautée, le tranchant est donc visible du côté droit du couteau (l'autre face étant plate). Cela permet une insertion facile et tout en douceur dans les chairs des aliments découpés. Ce modèle est donc adapté aux droitiers.
La lame de 27cm présente une structure damassée. Le damas est un procédé permettant de mixer différents aciers au sein d'une même lame. On distingue un noyau (souvent plus rigide que le reste) et des couches d'acier plus doux qui viennent l'entourer et le protéger. Une lame damassée présente donc un visuel inédit, car toutes les couches superposées se voient sur la surface de coupe. Cela donne beaucoup de caractère aux couteaux qui en bénéficient, en plus de leur donner plus d'équilibre et de résistance.
Ici, Mazaki san choisit l'acier japonais Aogami 2 pour réaliser le centre du couteau. Cet acier est produit par le sidérurgiste Hitachi, très connu au Japon. Il fournit des aciers de qualité aux forgerons qui les travaillent ensuite pour former leurs couteaux. L'Aogami 2 est également appelé Blue Steel 2. Il comporte environ 1,2% de carbone, un élément essentiel pour garantir une bonne rigidité à la lame, et qui dit rigidité dit rétention du tranchant durable. Vous espacez ainsi considérablement le besoin en aiguisage, malgré les usages. C'est un acier qui pourra endurer une finition rasoir de son tranchant, pour vous assurer des découpes encore plus agréables.
Par la suite, il prend deux parties d'acier damassé qu'il va assembler avec le noyau en Aogami, pour former la lame finale. On obtient donc un couteau avec un fil de coupe en Aogami, pris en sandwich par un acier damas. Les différents aciers sont visibles sur la surface de coupe, avec les vagues de couleur qu'ils provoquent. On peut dire que ce couteau est un hon-warikomi, c'est à dire que c'est un San Maï créé par le forgeron qui finit lui-même le couteau, de façon traditionnelle.
Le forgeron est un expert de l'aiguisage et il le réalise à la main, à l'aide de différentes pierres à aiguiser. Le résultat est impeccable.
Sa forme traditionnelle lui donne beaucoup de cachet, à la manière d'une épée japonaise ancienne. Au delà de ses caractéristiques techniques impressionnantes, il émerveille donc également par son visuel authentique.
Votre couteau s'aiguise à la pierre à aiguiser pour un entretien en bonne et due forme.
Déjà, précisons que la lame rejoint le manche et que le machi est visible. Qu'est-ce que c'est ? C'est tout simplement une partie d'acier supplémentaire qui se trouve à la jointure de la lame et de l'insertion de celle-ci dans le manche. On dirait que la lame n'est pas correctement intégrée au manche mais ce n'est pas le cas, cet écart est bien volontaire ! C'est une tradition issue de la ville de Sakai et qui a pour but de parfaire le point d'équilibre du couteau, en jouant sur son centre de gravité. Ce dernier est donc plus agréable à utiliser, la prise en main facilitée.
Le machi s'insère dans une virole en corne noire. Ceci étant un matériau naturel, il est possible d'y observer de fines veines blanches, selon les modèles. C'est tout à fait normal.
Au centre du couteau nous avons un beau bois d'ébène sombre, pour encore plus de profondeur. L'ébène est un bois dense, apprécié pour sa résistance à la déformation et pour sa durabilité. Pour certains, il est même considéré comme précieux. Ses veines sont uniques sur chaque modèle.
En bout de manche se trouve un culot en corne noire également. Le lien entre les différents matériaux du manche est fait par de fins liserés argentés, qui rajoutent de l'originalité à ce couteau. La forme finale est taillée en octogone. On apprécie la prise en main qui permet un contrôle sûr du couteau.
Pour entretenir votre couteau, il faut suivre certaines règles. En effet, comme il s'agit d'un couteau au carbone, il est important de le laver selon plusieurs conditions. Tout d'abord, le lave-vaisselle est à proscrire, il vous faudra le laver à la main, sans le faire tremper dans l'évier. En effet, le carbone étant oxydable, la lame est plus sensible à la corrosion. De fait, elle peut changer de couleur au fil du temps, et c'est tout à fait normal ! Cela dépend des aliments découpés, de leur acidité, de l'humidité de l'air...
Une fois le couteau lavé, il faut l'essuyer avec un chiffon doux et le ranger à l'abri de l'humidité. Vous pouvez huiler la lame avec de l'huile minérale de temps en temps, pour la protéger.
Pour entretenir votre superbe couteau japonais, découvrez notre sélection complète de pierres à aiguiser japonaises !