Couteau sujihiki 27cm japonais artisanal Masashi Yamamoto SLD Kuro damas

Des matériaux haut de gamme pour concevoir ce couteau

Votre couteau japonais Masashi présente une magnifique lame damassée. Pour la mettre au point, le forgeron doit respecter une marche à suivre complexe. Pour commencer, il sélectionne l'acier présentant les meilleures performances afin de constituer le noyau. Ensuite, il vient entourer ce noyau de plusieurs couches d'acier qui s'alternent. Cet acier étant plus doux que le noyau, il permet d'équilibrer ce dernier.

Pour le couteau présenté ici, c'est l'acier SLD qui compose le cœur de la lame. C'est un acier japonais fabriqué par le sidérurgiste mondialement connu Hitachi.

Grâce à son haut taux de carbone d'environ 1,6%, c'est un alliage qui est considéré comme dur et qui conserve donc son tranchant longtemps. C'est un véritable avantage pour vos découpes. Avec la présence du carbone, la lame dispose d'une dureté de 63 HRC sur l'échelle de Rockwell.

L'alliage contient également 13% de chrome, élément luttant contre le corrosion. Cependant, malgré cet important taux de chrome, on ne peut pas dire du couteau qu'il est complètement inoxydable. Le SLD est plutôt un alliage hybride et, considérant son fort taux de carbone, il nécessitera l'application des mêmes soins que s'il s'agissait d'un couteau au carbone (indiqués un peu plus bas).

La structure de l'alliage est elle aussi intéressante. Elle est très équilibrée, ce qui nous permet de voir les micro-carbures répartis uniformément à sa surface. Ceci lui offre une plus grande résistance face à l'usure et aux micro-fissures lors de l'utilisation.

Un acier plus doux entoure le cœur en SLD. Réparti en couches, il sert à protéger le cœur et à équilibrer sa forte rigidité. Cet acier de surface a été enrichi en nickel, c'est d'ailleurs lui qui est à l'origine de la différence de couleur entre les couches du damas.

Vous pouvez noter également que la partie supérieure de la lame est plus sombre que le reste. C'est pour cela que le mot "kuro" se trouve dans le nom du couteau : il veut dire "noir" en japonais. Avec cet aspect, la lame du couteau a un caractère bien affirmé.

Notez que les couteaux Masashi Yamamoto dispose d'une pointe plus fine que la moyenne des autres couteaux. En effet, l'épaisseur de la lame rétrécie lorsqu'on arrive à son extrémité, pour la rendre plus flexible et donc faciliter les découpes, avec une sensation plus agréable et naturelle à l'usage. C'est une nouvelle preuve du savoir-faire de ce forgeron hors-pair. Cependant, faites bien attention de ne pas appuyer trop dessus, car la flexibilité a ses limites !

C'est du bois d'ébène aux profondes nuances qui constitue le manche de ce couteau sujihiki. C'est un bois très dense qui se trouve protégé des fissures : il s'adapte idéalement à un usage régulier, voire quotidien. C'est une essence durable, un vrai atout en cuisine ! Doté d'une forme octogonale, le manche en ébène convient à une prise en main par les droitiers et les gauchers.

L'ébène est complété par une mitre en cognassier, une essence plus claire qui apporte un joli contraste avec l'ébène plus sombre. Le cognassier est lui aussi un bois résistant qui s'adapte bien aux variations de température. Un anneau en micarta blanc fait élégamment le lien entre l'ébène et le cognassier.

Pour terminer, de la pâte à bois vient combler l'espace entre le manche et la lame pour empêcher les aliments découpés ou l'eau de s'y infiltrer.

Bien entretenir votre couteau artisanal japonais

Votre couteau japonais a été conçu dans des matériaux de très grande qualité. Le mettre dans votre lave-vaisselle ou le laisser tremper dans votre évier en attente de lavage sont donc des actions à proscrire.

Ce couteau doit être lavé à la main immédiatement à la fin des découpes. Il doit aussi être séché tout de suite après son lavage. Aussi, évitez au maximum de tremper le manche car le bois apprécie peu le contact avec l'eau.

Comme nous l'avons indiqué précédemment, c'est un couteau oxydable en raison de son fort taux de carbone, c'est pourquoi il est important de le ranger au sec sans aucune trace d'humidité. Il est aussi possible que la lame change de couleur au fil du temps : c'est tout à fait normal ! C'est une réaction naturelle de l'acier à des éléments extérieurs : l'humidité dans l'air, l'acidité des aliments...

En savoir plus sur Masashi Yamamoto, forgeron à la forte personnalité

Ce couteau japonais artisanal est l'œuvre de Masashi Yamamoto san. Il est un forgeron moderne qui s'est formé au métier dans sa famille, auprès de son plus grand frère. En 2013, lorsqu'il a été prêt, il a décidé de développer son atelier.

Il pense et crée des couteaux qui sont de très belles pièces uniques. Leurs lames très dures sont également plébiscitées. Masashi obtient cette dureté grâce à des traitements thermiques spéciaux et techniques. C'est un jeune forgeron, c'est vrai, mais il transmet déjà son savoir-faire à ses deux apprentis ! Il est aussi reconnaissable par son style unique qui le rend emblématique : Il a l'habitude de forger ses couteaux en tongs, tout en étant en train de fumer une cigarette.

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