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Lame 21cm structure San Maï : 3 couches d'acier superposées
Noyau en acier Aogami #1 japonais enrichi en carbone (≈ 1,3%)
Dureté : 63 HRC - Tranchant efficace à la longue tenue
Manche octogonal réalisé en bois de cognassier clair
Mitre en ébène sombre avec un anneau en micarta blanc
Pièce forgée artisanalement par Masashi Yamamoto à Sanjo
Couteau à fort taux de carbone : requiert un entretien minutieux
249,90€
Il en reste 11 en stock !
Expédition sous 24hMatière | Acier Carbone |
Manche | Cognassier |
Lave-vaisselle | Non |
Ce couteau gyuto japonais Masashi Yamamoto dispose d'une lame à la structure appelée San Maï. C'est une structure typiquement japonaise dont les termes signifient "3 couches". Cela veut dire que la lame est composée d'un noyau fait dans un acier rigide qui est recouvert d'une couche d'acier un peu plus doux, ayant pour but de protéger le noyau et de lui apporter un peu plus de flexibilité. Cela ne veut pas dire que la lame devient flexible au sens pur du terme, mais qu'elle dispose d'une plus grande souplesse d'usage en étant moins sensible à la casse.
Notez que les couteaux Masashi Yamamoto dispose d'une pointe plus fine que la moyenne des autres couteaux. En effet, l'épaisseur de la lame rétrécie lorsqu'on arrive à son extrémité, pour la rendre plus flexible et donc faciliter les découpes, avec une sensation plus agréable et naturelle à l'usage. C'est une nouvelle preuve du savoir-faire de ce forgeron hors-pair. Cependant, faites bien attention de ne pas appuyer trop dessus, car la flexibilité a ses limites !
Ici, le noyau de la lame a été fait en acier japonais Aogami #1 (aussi connu sous le nom de BS1 ou de Blue Paper Steel #1). Cet alliage est fabriqué par le sidérurgiste Hitachi qui jouit d'une réputation internationale.
L'acier Aogami #1 contient un fort taux de carbone de près de 1,3%. Le carbone est en effet l'élément indispensable pour accroître la dureté d'un alliage, sachant que plus un acier est dur, plus il conserve son tranchant longtemps. La lame de ce couteau atteint une dureté de 63 HRC sur l'échelle de Rockwell, ce qui prouve de l'efficacité de son fil de coupe et de son excellente rétention du tranchant.
L'alliage est assez difficile à travailler et représente un coût. Il faut que le forgeron soit un expert pour le mettre en forme afin d'éviter les pertes qui seraient onéreuses. Masashi Yamamoto fait partie des forgerons le maîtrisant !
Le noyau rigide est entouré d'une couche d'acier soft iron repliée de chacun de ses côtés. Cette couche étant repliée, elle vient prendre le noyau en sandwich pour former les 3 couches de San Maï : le noyau rigide est protégé et son équilibre est optimal. L'acier soft iron est un alliage enrichi en minerai de fer, ce qui rend la lame du couteau oxydable. Il est donc important d'entretenir ce couteau avec le plus grand soin (découvrez nos conseils ci-dessous).
Pour finir avec la lame, celle-ci arbore une finition traditionnelle Black Nashiji, ce qui rappelle le nom de la gamme dont le couteau provient. C'est une technique qui donne à la lame un aspect noir et rustique, comme si elle n'avait pas été polie. Cela se rapproche d'une finition brute de forge. Le poinçon du forgeron ainsi que de très fins kanji sont gravés sur la partie supérieure de la lame.
Le manche du couteau a été taillé dans une forme octogonale pour vous offrir une parfaite préhension. Il épouse votre paume pour que vous ayez un contrôle total du couteau lors des découpes. De plus, cette forme s'adapte aux gauchers comme aux droitiers.
C'est du cognassier qui compose le manche du couteau. Cette essence présente une bonne résistance aux écarts de température ainsi qu'à l'humidité, c'est un bois durable. Le cognassier se reconnaît facilement par sa teinte claire.
Il est complété par une mitre en ébène au coloris sombre, ce qui apporte un joli contraste. Les deux bois sont délimités par un fin anneau en micarta blanc.
Ce couteau contenant beaucoup de carbone et de fer, il est oxydable. Le passer au lave-vaisselle ou le laisser en attente de nettoyage dans l'évier sont des actions à ne pas faire.
Son lavage doit exclusivement être fait à la main sous une eau tiède. Utilisez du savon doux ainsi qu'une éponge non abrasive, et évitez de mouiller le manche. Dès que le couteau est propre, essuyez-le sans attendre et prenez soin d'enlever toutes les gouttes d'eau. Vous pouvez alors ranger le couteau au sec.
Il est recommandé d'appliquer un peu d'huile sur la lame de temps en temps pour la protéger et la nourrir. En effet, sa composition spécifique rend l'acier naturellement réactif à l'humidité dans l'air ou encore l'acidité de certains aliments. Il est donc possible que la lame change légèrement de couleur au fil du temps.
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Votre gyuto a été forgé par Masashi Yamamoto san, forgeron japonais créant des couteaux d'exception. Ce jeune forgeron moderne a créé son atelier en 2013, après avoir été formé au métier en famille grâce à son plus grand frère.
Ses couteaux sont plébiscités pour la dureté de leur lame que le forgeron obtient grâce à des traitements techniques et thermiques spéciaux. Masashi fabrique de magnifiques pièces uniques ! Sa jeunesse ne l'empêche d'ailleurs pas de déjà transmettre son savoir-faire à deux apprentis. Son style unique bien à lui le rend aussi très emblématique : Masashi Yamamoto a pour habitude de forger en tongs, souvent en fumant une cigarette !
Les couteaux Black Nashiji sont à retrouver sur notre site !
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